super paper mario

voila le nouveau jeu de la wii ,je vous donne quelque explication :face: :


Rien ne va plus au Royaume Champignon ! Oui, c'est l'amorce-type n°002 des tests de Mario, juste derrière l'indétrônable "C'est l'histoire d'un plombier (...)", mais il faut le dire, c'est la débandade pure et simple. La princesse Peach est introuvable. Même Bowser, qui fomentait un énième kidnapping, a fait chou blanc. A peine le temps d'envisager un plan rescousse qu'apparaît devant les frères Mario le terrible Comte Niark, un vilain tout violet qui décide d'aspirer tout ce beau parterre dans sa propre dimension... hormis Mario. Le plan, machiavélique, est esquissé dès l'intro. Boudiné dans son costume blanc guère seyant, Bowser va réaliser le grand rêve de sa vie : se marier à la princesse Peach. Sans son consentement, bien entendu, puisque l'entremetteur n'est autre que Niark, prêt à lancer la prophétie relatée dans son Livre Maudit, l'Opus Ténébrus. Le mariage contraint entre la Belle et la Bête voit naître le coeur du Chaos, assez puissant pour créer une faille spatio-temporelle susceptible de recouvrir le monde. Désemparé, Mario rencontrera inopinément Tippi, un papillon phosphorescent qui heureusement pour nous n'a aucune ambition dans le rap. Grâce à lui, le courageux plombier découvrira l'existence d'une nouvelle ville, Recto, et du sage Merlon, qui sait tout des arcanes du livre de lumière, seul moyen de détruire le coeur du Chaos. Pour déjouer le destin, Mario et les héros de la légende devront réunir huit coeurs purs et les placer chacun dans leur piédestal, dissimulés dans toute la ville. Chaque chapitre sera ainsi l'occasion de découvrir un nouveau coeur pur, avant de revenir à Recto pour trouver le piédestal qui ouvrira la prochaine porte. Elémentaire.

Mario et sa bande


Les fous furieux sont au courant depuis des lustres, depuis que le jeu a été présenté à l'E3 2005, en fait. Super Paper Mario n'est pas qu'un Paper Mario de plus. Cette version reprend le concept de l'excellent mini-jeu de La Porte Millénaire, sur GameCube, où Bowser venait retourner des niveaux "à l'ancienne". Aux éléments RPG typiques de la série - montée en niveau, dégâts gradués, inventaire -, Super Paper Mario se permet de dessiner un véritable contour plates-formes qui le rapproche davantage des Mario classiques. Fini les combats gérés à part, un Goomba qui traîne est un Goomba écrasé. Bienvenue dans l'univers du plates-formes RPG. Plus "papier" que jamais, SPM conserve toutefois le style graphique à part qui ôte toute épaisseur, comme si les personnages étaient des dessins en aplat posés sur le décor... Mais il est aussi question de profondeur cette fois, et c'est sans doute là l'aspect le plus singulier du jeu : le mélange entre 2D et 3D.


Très tôt dans l'aventure, Mario se verra offrir la possibilité de basculer en mode 3D, et ce à n'importe quel moment. C'est évidemment le pouvoir pivot du jeu, celui sur lequel repose toute la magie et l'originalité de Super Paper Mario. Un tuyau infranchissable se dresse devant l'homme à la moustache ? Hop, on bascule pour contourner l'obstacle ou révéler un chemin invisible. Une montagne sans la moindre plate-forme à l'horizon ? Bouton A, et un bon coup de boule dans un bloc réversible fera office de plate-forme. Seule contrepartie : une jauge de couleur qui diminue régulièrement, jusqu'à retirer 1 HP de pénalité une fois vide. La grande majorité du gameplay s'articule autour de cette mécanique géniale. Et même si les joueurs à la recherche de la moindre pièce éparpillée regretteront que le basculement devienne systématique, Intelligent Systems a imaginé de nombreuses capacités tout autour pour enrichir et diversifier l'aventure. Chaque héros possède son pouvoir distinct - Peach peut voler, Bowser crache le feu - qui les rend utiles en fonction des situations ; dans le cas de Bowser, il s'agit aussi d'une question de puissance, ce qui en fait un vrai bulldozer. Au fil de l'aventure, Mario et sa bande délivreront des Pixels qui offriront eux aussi de nouvelles capacités. Porter un ennemi pour le lancer, exploser un endroit suspect ou un ennemi, lancer une attaque rodéo, sortir le marteau, surfer au-dessus des piques grâce à une petite plate-forme, voire rapetisser pour se glisser dans un tunnel de lilliputien : à chaque type d'action correspond un nouveau petit être. Evidemment, comme souvent avec ce genre de jeux, l'acquisition de nouvelles capacités permettra aussi de mettre à sac les anciens niveaux, blindés de secrets en tout genre. Dommage que celles-ci ne soient pas contextuelles, puisqu'il faut forcément passer par un menu pour zapper de l'une à l'autre. On frise parfois la surcharge de héros et d'objets, mais aucun risque de se perdre dans l'interface, puisqu'une simple pression sur 1+2 fait office de raccourci pour aller à l'essentiel. Heureusement, d'ailleurs, vu le nombre de fois où des ajustements s'imposent.


Il est sans doute temps d'ailleurs d'évoquer la jouabilité Wiimote, ce qui aura le mérite d'être limpide : racines GameCube oblige, Super Paper Mario se contente de peu pour justifier son passage sur Wii, qui tient plus d'un raisonnement marketing que d'une nécessité de gameplay. En clair, la Wiimote est là pour décorer. Le Nunchuk peut retourner sous la télé, d'ailleurs, puisque le jeu vous invite dès le départ à tenir la télécommande à l'horizontale. A partir de là, le pointeur sert juste occasionnellement, pour matérialiser une poutre apparente ou demander conseil au brave Tippi (pas le rappeur, donc). Et pour tout dire, on est assez surpris du temps de latence entre le passage d'une position à l'autre. Pour tous ceux qui aiment agiter frénétiquement leur Wiimote, Super Paper Mario réserve quand même quelques instants parkinsoniens ; pour réveiller son perso endormi par une fleur par exemple, ou augmenter la durée d'un champi qui régénère. Le joueur est même incité à secouer sa manette à chaque rebond sur l'ennemi, pour voir un parterre de goombas et de koopas se manifester avec quelques points bonus, un peu comme dans l'épisode précédent. Toujours utile pour gratter quelques niveaux plus rapidement, même si la méthode la plus efficace consiste à sauter d'un ennemi à l'autre sans toucher le sol. Certains bonus offrent directement des points d'expérience supplémentaires, et le joueur en quête de level-up pourra s'amuser à refaire à loisir tous les niveaux à étoile pour tout éclater, transformé en sprite NES géant. Grisant.

Docteur Paper


Divisé en huit chapitres de quatre niveaux chacun, Super Paper Mario reste un jeu facile et linéaire, challenges cachés mis à part. On peut même dire que l'aspect plates-formes est souvent en retrait, au profit des énigmes de flip et d'objets, ce qui risque de décontenancer tous ceux qui y voyaient un palliatif à New Super Mario Bros.. Mais les développeurs ont pris un malin plaisir à briser la structure plan-plan avec des retours à la case départ, des niveaux qui s'entrecroisent, des références aux anciens jeux ou plus simplement à la culture geek. Le nombre d'auto-références et de clins d'oeil faits au joueur, toujours sur un ton parodique, sont dans la droite ligne des anciens Paper Mario ou des Mario et Luigi ; jubilatoires. C'est astucieux, souvent très fin, et varié, même s'il faut reconnaître que Super Paper Mario abat ses meilleures cartes dès le départ, jusqu'à un troisième niveau d'anthologie en plein pays otaku. Sans dire qu'on s'ennuie, la tension retombe nettement dans les chapitres suivants. Même si le jeu ose un niveau shoot'em up renversant avant de retrouver son rythme de croisière pour la conclu, on aurait juste aimé que tous les stages soient aussi surprenants et bien écrits que les premiers. Pour tout dire, on frise parfois le level design copié / collé sur la fin, comme le niveau dans les nuages (7-3, 7-4), ce qui n'est jamais bon signe. Mais d'une manière générale, le jeu offre des environnements variés, des boss idiots et de vrais grands souvenirs.


Une mise en garde toutefois, Super Paper Mario est assez bavard, et tous ceux qui s'attendent à enchaîner monde 1-4, monde 2-1 avec un simple rappel du nombre de vies peuvent retourner à la Console Virtuelle. Ca jacte, souvent plus que nécessaire. Au détriment de l'action, parfois. Mais c'est aussi très drôle, donc pas la peine de brandir les douze commandements du gameplay. Tout juste aurait-on souhaité des phases intermédiaires plus brèves une fois de retour en ville, malgré les raccourcis qu'il est possible de se faire construire moyennant piécettes. Le jeu n'est pas un 100m dans tous les cas, donc autant profiter des dialogues et des indices, surtout que Super Paper Mario n'est pas le dernier question secrets. Avec les donjons cachés spécialement orientés action, eux, il y a de quoi porter la durée de vie au-delà de la petite vingtaine d'heures prévue de base. Et puisqu'il faut forcément caser un mot sur la réalisation, Super Paper Mario n'impressionnera personne, sauf ceux qui s'attardent sur autre chose que la technique. C'est une question de style, une esthétique néo-rétro tout à la gloire du pixel, quand trois carrés verts et deux marrons faisaient un arbre. Etant donné que l'esthétique sous-tend tout le jeu, qu'elle fait partie intégrante du gameplay, l'artifice fonctionne. On aurait juste souhaité davantage d'effets pour éviter de rappeler qu'un jeu GameCube tourne dans la Wii. Et puis si les décors sont vides, il faut malgré tout signaler un travail précis sur toutes les mimiques et les bruitages des personnages et de leurs ennemis, tout à la fois mignons et débiles. A l'image du jeu, en somme.



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Je ne lirais pas tous ça car trop long, mais j'ai le jeu :p

ilest bien je vais l'avoir aussi

C'est plutôt un test cet article ! ^^
Sinon, ce jeu doit être super, j'ai adoré Paper Mario sur GC alors je vais peux être l'acheter si j'ai des sous sinon, je réserve pour Mario Galaxy ou SSBB ou Guitar Hero 3 ... ;)